Vers le milieu d'octobre dernier, la population des petits ports o l'on p che la sardine, de Douarnenez aux Sables-d'Olonne, tait mise en moi par une affiche que venaient de faire apposer les commissaires de l'inscription maritime et les syndics des gens de mer. Chacun, la lisant, y voyait la fin, - conforme ses voeux, - d'un d bat passionn qui toute l'ann e avait excit les esprits, allum des rixes, et failli m me, en quelques points, causer des d sordres publics. Les p cheurs commentaient la parole toujours respectueusement cout e du ministre de la marine. Le gouvernement allait-il interdire ou favoriser l'emploi des seines sardines, des filets perfectionn s qui permettent de prendre une plus grande abondance, - trop grande pensaient les uns, - du poisson qui fait la richesse de toute cette partie de la c te ? A la v rit , le placard officiel ne le disait pas; il annon ait seulement une solution prochaine de la question pendante. Mais c' tait assez pour calmer tous ces braves gens. D'ailleurs, le ministre a tenu parole: apr s avoir consult des commissions, compuls des rapports, constitu des comit s, il a finalement interdit pour l'avenir l'usage des seines sardines dans les eaux territoriales...